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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 17:05

     Une rue marquante pour la communauté hip-hop. En effet, c'est dans cette 183ème que vivait Taki 183, un des précuseurs du graffiti. Et celui qui, par son action, fût à l'origine du premier coup de projecteur médiatique sur la discipline via l'article "Taki 183 Spawns Pen Pals" ("Taki 183 lance une nouvelle mode") paru dans le New York Times le 21 juillet 1971. Cet article fera date car juste après sa parution des jeunes new-yorkais de tous quartiers prirent les bombes et marqueurs pour imiter le style de Taki 183.

 

takitimes-1-.jpg

 

     Jeune immigré grec prénommé Demetrius, le writer utilisait son surnom "Taki" et son numéro de rue comme marque déposée. En fait, il s'inspirait de tags découverts à l'été 1969 à Inwood, 20 blocks au nord de Washington Heights, et réalisés par un certain Julio 204. Ainsi, bien que Julio 204 détienne le statut de pionnier du tag, sa signature ne rencontra pas un grand succès car, au contraire de celle Taki 183, elle ne s'exporta pas hors de son quartier. Coursier, Taki 183 mettait en point d'honneur à laisser une trace partout où il passait. Ainsi wagons de métro, murs, affiches électorales, bornes d'incendie, pubs furent marquées de son sceau. On retrouve son blaze à tout endroit : murs de Broadway, aéroport JF Kennedy, quartiers privilégiés de New-York, et juste dans le Connecticut et le New Jersey. Les rumeurs (farfelues ?) disent même qu'il taggua sur la Statut de la Liberté et une voiture des services secrets américains. Peu après son coup d'éclat, il préféra se mettre en retrait de la discipline, se tournant vers la mécanique et une vie de famille. Mais, rebelle, il n'hésita pas à condamner quelques années après les dérives rémunératrices de l'art graffiti.

 

2650_taki183-300x180-1-.jpg    

 

 

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