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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 21:54

Le 18 mars 2011, une dépêche tombe : Lucho a été cambriolé pendant la nuit. Cambriolé ? Plutôt braqué. Car "El  Commandante" se serait retrouvé flingue sur la tête devant femme et enfants. Il ne jouera pas le match importantissime qui suit, contre l'ennemi héréditaire parisien. L'OM le gagne, Valbuena le remplaçant sans trembler dans le rôle de meneur de jeu. A partir de là, tout le monde sait : le joueur va avoir du mal à se relever de cette épreuve et son départ, pour assurer la protection de sa petite famille, est inéluctable. Lentement mais sûrement, l'idée s'installe. Mais ne prend pas plus d'ampleur que ça, l'avenir en suspens du gourou olympien, "La Déch", tenant le haut du pavé. Après une fin de saison sans saveur, Lucho a déjà préparé ses cartons, prêt à quitter le plus rapidement possible sa villa d'Aix-en-Provence. Durant le mercato, Malaga, la Roma et Arsenal viennent aux nouvelles. L'OM ne veut pas le vendre moins de 12 millions d'euros (puis 10, puis 8, puis 6, puis ...) et lui-même ne tient pas à lâcher son butin salariale, qui s'élève 4,5 millions par an. Autre exigeance ? Evoluer dans un championnat majeur. Donc exit les pistes turques ou grecques. Dès le première journée du championnat, Lucho réalise une jolie perf' face à Sochaux (2-2), ouvrant le score d'une reprise imparable. Histoire de montrer que la bête est encore bien vivante et qu'elle peut rendre service à de nombreuses formations. Las, le train est déjà passé, il n'ira nulle part. Ce sera pour l'année prochaine et une idemnité de transfert avoisinant les 3, 4 millions d'euros indique le club. Le joueur repart pour son flot de prestations indigestes ponctuées de buts épisodiques. Cet hiver, alors que tous les observateurs le voient reparti pour six autres mois à traîner comme une âme en peine sur les pelouses de Ligue 1 et après un match "à la Luch" contre Rennes, on annonce son départ imminent pour le FC Porto. Quoi de plus naturel que son ancien club pour tenter de relancer la machine ? La nouvelle ne suscite guère d'émotions. Au contraire, on se réjouit de l'économie réalisée sur son salaire astronomique.

 

Au final, Lucho est à ranger dans la case des joueurs marseillais achetés à prix fort pour un rendement minimale. Grosse moins-value comme point d'orgue ! Mais là, on parle du transfert le plus coûteux réalisé par l'Olympique de Marseille, de la star censée combler les rêves les plus fous des supporters phocéens. Ok, beaucoup diront qu'il a activement participé au titre de champion 2010 de l'OM. C'est vrai. Mais beaucoup attendaient plus de lui, d'un joueur capable de porter l'équipe pour l'installer durablement au sommet de la Ligue 1 et de faire revivre à Marseille les folles épopées européennes. Pas se contenter de quelques soubresauts. Décevant sur le terrain, il l'a aussi été en dehors. Pas ou trop peu de traces d'extrême motivation et d'état d'esprit guerrier dans ses propos. Du terne. Surtout focalisé à dédramatiser ses piètres performances sans apporter de vraies solutions. En somme, un joueur élégant uniquement conditionné par son mental. Au top de sa forme ou en instance de transfert, il peut se réveler efficace et indispensable. Mais qui au moindre petit grain de sable opère à un revirement à 90°. Mystérieux. On comprend mieux pourquoi, après bien des réussites à Porto et équipe nationale d'Argentine (44 sélections, tout de même !), il n'a jamais vraiment été considéré comme un joueur de calibre international par le gratin des clubs européens. Un mec qui, comme tant d'autres en disgrâce à l'OM, va magiquement se remettre à bien jouer. Chiche, après une fin de saison de feu à Porto, l'OM lève sa nouvelle clause libératoire de 10 millions d'euros ?

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 19:57

Largué à la trève à plus de dix points des Girondins de Bordeaux, l'OM reste sur une cuisante défaite au Vél' contre Auxerre juste avant les fêtes. Ce soir-là, Lucho, encore une fois blessé, quitte ses partenaires dès la 25ème minute de jeu. A la reprise, malgré de bons résultats en coupes nationales, la formation marseille peine toujours en championnat. La défaite à Montpellier (0-2) s'avère déterminante. Des les jours qui suivent, les cadres du groupe (Niang, Mandanda, Heinze, Cissé, ...) prennent les choses en main et organisent une réunion de crise entre joueurs. Curieusement, Lucho, qui a aussi été embauché pour apporter son aura et son expérience en dehors du terrain, n'est pas à l'origine de cette initiative. Il suit le mouvement, presque avec distance. On parle de son acclimatation encore perfectible au contexte marseillais, de ses difficultés avec le maniement de la langue française, ... Cependant, c'est bien d'"El Commandante", d'un nouveau Ché dont on nous a parlé à son arrivée. Les supporters attendent donc un leader de vestiaire, un mec qui sait prendre ses responsabilités à l'intérieur du groupe et face aux médias. Mouais ... Et si ses tatouages, sa démarche altière et son surnom n'étaient qu'une façade pour contenter une grande partie de supporters fascinés par l'histoire du Ché ? La question, qui se pose petit à petit entre fidèles, est doucement relayée par certains journaux. Doucement, car il ne faut prendre le risque de vexer le plus gros investissement réalisé par l'OM depuis sa création.

 

Rapidement privé de toutes compétitions européennes (défaite en 8ème de finale de la Ligue Europa face à Benfica) et de la Coupe de France, l'OM se reprend en Ligue et entame une belle remontée. Si bien que le 7 avril 2010, le club phocéen s'empare de la première place de classement en battant Sochaux (3-0) lors du match en retard de la 14ème journée. Quatre jours plus tard, pour la réception de Nice (4-1), Lucho offre un véritable récital avec trois passes décisives à la clé. L'aboutissement de ses performances depuis février, toujours plus fournies et compactes. Lors de cette rencontre, il frappe deux corners en or sur les têtes de M'Bia puis Diawara. Dire qu'en début de saison il n'osait pas tirer les coups de pied de coin pour ménager les susceptibilités de certains frappeurs attitrés. Sacré leader ! Mais l'heure n'est pas à se poser des questions mais plutôt de profiter de l'euphorie ambiante. L'apothéose arrive à l'occasion de la 36ème journée avec une victoire 3-1 face à Rennes. D'une jolie frappe du gauche, Lucho scelle le score. Un Lucho qui, en plus des succès collectifs en championnat et Coupe de la Ligue, enlève le titre de meilleur passeur de Ligue 1 avec 11 offrandes. Les médias se montrent dithyrambiques : saison réussie ! Pourtant.

 

Sous le soleil toujours généreux de Marseille, la préparation estivale de l'OM pour la saison 2010-2011 n'est pas loin d'être idyllique : joueurs en forme, peu de blessés, rencontres amicales remportées sans forcer son talent. On parle aussi (et surtout) de la belle complicité de jeu entre Lucho et le capitaine olympien, Mamad' Niang. Il faut dire qu'en fin de saison dernière, les deux commençaient à se trouver les yeux fermés. Alors, pour cette nouvelle épopée, sûr qu'ils allaient casser la baraque. Oui mais ... patatras ! Après 5 années de bons et loyaux services, le prolifique avant-centre marseillais décide de quitter le club et de se laisser tenter par le challenge sportif (non, non, pas financier on vous dit, SPORTIF !) offert par la formation turque du Fenerbahçe. On a beau lui offrir Loïc Rémy puis André-Pierre Gignac, attaquants réputés de Ligue 1, Lucho se sent orphelin. Son début de saison, poussif, n'est pas horrible non plus. Car quelques buts par-ci, par là, entretiennent l'illusion. Puis, plus grand chose. Semaines après semaines, le stratège argentin nous habitue à des performances inconsistantes, presque fantômatiques. Que se passe-t-il ? "Tout va bien !", s'empresse-t-il de communiquer via quelques interviews bien ciblés. A les lire, on croirait même qu'il est parfaitement épanoui et fait de bons matchs. Connaît pas trop, l'autocritique, le bougre ! De toute façon, il s'en moque un peu, Deschamps le considérant toujours comme un titulaire inamovible. Les afficionados, râleurs au départ, s'habituent rapidement à ses prestations soporiphiques. Chaque dimanche, les Dugarry et Ménez le cassent inlassablement. Pas de réaction !  

 

 

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 17:16

Hier soir, l'OM a enregistré une "légère" contre-performance en concédant le nul (2-2, comme d'hab !) contre l'Olympique Lyonnais. Oui, "légère", car s'il est bien rageant d'avoir dilapidé une avance de deux buts sur des demi-occasions, tout supporter bleu ciel et blanc qui se respecte n'a pas rayé de son cerveau le démarrage indigne des siens et ne peut que se satisfaire de la tournure finale de la rencontre. Les joueurs d'un groupe sacrément réduit - et qui, par conséquent, tourne peu car les éléments actuels du banc (Jobello, Gadi, Azouni, Omrani sans sa blessure, combinés à des joueurs peu transcendants comme Traoré ou Sabo) ne possèdent pas l'étoffe de titulaires - semblaient à bout de souffle en seconde période. Mais ils ont quand même réussi à arracher un résultat de parité face à un concurrent direct au podium, chose qui ne serait pas arrivée entre août et mi-octobre tant les marseillais étaient friables dans le "money-time". Même - touche positive - le désormais "légendaire" (du bon ou du pire, au choix du lecteur) Brandao nous a gratifié d'un de ses plus beaux buts sous la tunique olympienne.

 

Durant le match, peu de commentaires sur l'absence de Lucho dans l'entrejeu. Pas étonnant : depuis de longs mois, le onze marseillais n'a compté que sur les trop brefs éclairs du meneur (?) argentin. Pire, certains joueurs semblaient l'ignorer sur le pré, ses manqués et sa lenteur étant d'éternelles routines avec lesquelles composer. Car, psychologiquement, Luch' était déjà parti. Depuis un bon bout de temps, même ! Pourtant, quelques 90 minutes avant la réalisation de son "remplaçant numérique" brésilien, le nouveau numéro 3 du FC Porto n'a pas tardé à se rappeler aux souvenirs des supporters marseillais. Une rentrée en douceur : match de Coupe de la Ligue portugaise à domicile face au Vitoria Setubal (bon dernier de Liga Sagres), pelouse-billard, public acquis à sa cause, ... Pas de pression ! Et puis, à la 24ème, sur un mauvais renvoi d'un défenseur adverse, Lucho, en embuscade aux 20 mètres, envoie un splendide enroulé du gauche du la lucarne opposée. Transversale rentrante, main plaquée sur le front en direction de l'horizon, grandes embrassades avec ses coéquipiers ... tout y est ! Pour sa première avec - il faut bien se l'avouer - son véritable club de coeur, El Commandante a été parfait : décisif, il s'est aussi imposé naturellement comme l'organisateur du jeu portista. Aujourd'hui, l'ensemble de la presse portugaise, à grands coups de superlatifs ("l'artiste", "la classe", "le récital"), a d'ailleurs salué sa performance. Comme elle avait l'habitude de la faire trois ans auparavant. On jure même que ses qualités premières (intelligence de jeu et science de la passe) sont restées intactes. Pour un joueur vendu 22 millions d'euros (bonus compris) et racheté pour "peanuts" - on a parlé d'une indemnité de transferts de 2 millions mais comme l'OM devait encore payer 2 millions de bonus, le compteurs ont été remis à zéro - ça doit rigoler sec du côté du FC Porto.

 

Ses qualités, le club olympien ne les a entrevu que durant sa première saison. Et encore, pendant un court laps de temps, entre février et mai 2010. Car la première partie de la saison 2009-2010 de celui qui était ardemment désiré par le tout frais coach de l'OM, Didier Deschamps - en quête d'un milieu de terrain de renom amené à distribuer le jeu et influencer positivement ses partenaires - s'avère tronquée par les blessures. Entre deux pépins physiques, il place quand même quelques prestations encourageantes (contre Montpellier, victoire au Vél' 4-2, notamment) mais, surtout, en Ligue des Champions, il commence à déposer sa principale marque de fabrique à l'OM : "le but des 6m". Bizarre : au moment de la signature, on nous a vanté un expert de la passe, pas un renard des surfaces ! Soit.         

 

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 08:36

Luis Figo, un des plus grands joueurs de l'histoire du football portugais avec Eusebio et Cristiano Ronaldo, a connu une carrière jalonnée de succès. Grands clubs, titres, reconnaissance et notoriété : Figo a marqué sa génération.

Des débuts remarqués

Né le 4 novembre 1972 au Portugal, Luis Figo fait ses gammes au Sporting Club Portugal dès 1985. Pour ses débuts professionnels dans le championnat portugais de football, en1989, il attire les recruteurs étrangers pour sa vélocité et sa technique infaillible au poste de milieu droit. Définitivement titulaire lors de la saison 1991-1992, il tape dans l'œil du sélectionneur et fête sa première cape le 12 octobre 1991 contre le Luxembourg. En 1995, il quitte le Sporting CP pour le mythique FC Barcelone.

An 2000 : la consécration

Durant cinq années, il forme un duo impitoyable avec son compère brésilien, Rivaldo, et truste les titres.

En effet, il remporte deux championnats d'Espagne (1998, 1999), deux coupes d'Espagne (1997, 1998), une coupe des Coupes et la Supercoupe d'Europe (2002). En 2000, Luis Figo est au sommet de son art : il réussit une belle fin de saison avec le FC Barcelone et des performances de haut niveau pendant le Championnat d'Europe des nations, où le Portugal échoue en demi-finale contre la France, puis signe, à la surprise générale, chez l'ennemi héréditaire du Barça, le Real Madrid, contre 60 millions d'Euros. Cerise sur le gâteau, il obtient en fin d'année le très convoité Ballon d'Or, récompensant le meilleur footballeur de l'année écoulée.

Sous le signe des Galactiques

Au Real Madrid, il devient le premier des "Galactiques" : Zinédine zidane fiche, Ronaldo et David Beckham suivront. De 2000 à 2005, il illumine le stade Santiago Bernabeu par sa vision du jeu parfaite et complète sa panoplie de titres avec deux nouveaux championnats d'Espagne (2001, 2003), la Ligue des Champions et la Supercoupe d'Europe (2002) ainsi que la coupe Intercontinentale en 2002. Entre-temps, il dispute, mais perd, la finale du Championnat d'Europe 2004 contre l'étonnante sélection de Grèce.

A l'Inter, pour la gloire

A 33 ans, quand tous les observateurs le croient au crépuscule de sa carrière, figo, en maître du contre-pied, s'engage avec l'Inter Milan. En Italie, il ajoute notamment 4 titres de champion d'Italie d'affilée (de 2006 à 2009) à son imposant palmarès. Avec la sélection portugaise, il s'incline une fois de plus contre sa bête noire française en demi-finale de la Coupe du Monde 2006 et termine sa carrière internationale avec 34 buts en 127 sélections. Il met un terme à sa carrière footballistique en 2009.

Sous le maillot de la sélection portugaise
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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 14:56

Après une carrière de joueur professionnel courte et plutôt quelconque, Arsène Wenger est définitivement installé dans le gotha des grands entraîneurs français avec ses passages réussis à l'AS Monaco puis au Arsenal FC.

Né le 22 octobre 1949 à Strasbourg, Arsène Wenger débute sa carrière de footballeur professionnel en 1973, à 24 ans lorsqu'il est enrôlé par le club de Mulhouse, en deuxième division.

Installé au poste de défenseur central du fait de sa grande taille (1,93 m), il découvre enfin la première division en 1978, à 29 ans, au RC Strasbourg. C'est l'apogée de sa carrière de joueur professionnel où il dispute la coupe d'Europe et fait partie de l'épopée de 1979, qui voit le RC Strasbourg devenir champion de France. Seulement, en trois saisons, il ne joue que treize rencontres, montrant ainsi ses limites pour le football de haut niveau. Déjà, on loue ses capacités d'analyse du jeu.

Il arrête donc sa carrière de joueur en 1981, à 32 ans, et décide immédiatement d'embrasser la carrière d'entraîneur.

Après avoir fait ses preuves dans la formation au RC Strasbourg, il devient entraîneur principal de l'AS Nancy-Lorraine en 1984, club dans lequel il obtient des résultats corrects jusqu'en 1987. Mais c'est en atterrissant à l'AS Monaco que sa carrière d'entraîneur décolle vraiment.

Dès sa première saison à la tête de l'équipe, il devient champion de France, en 1988. Il dispute la finale de la Coupe des Coupes en 1992 mais s'incline face au Werder Brême quelques jours après le drame de Furiani.

Au niveau national, Monaco possède de bons joueurs comme George Weah mais, est barré par le grand Marseille des Didier Deschamps et consorts.

Débarqué en 1994, il s'exile deux saisons au Japon, au Nagoya Grampus, puis signe à Arsenal en 1996. C'est le premier étranger à occuper le poste de manager du club.

Il installe sa légende, faisant le doublé coupe-championnat en 1998. Après un autre doublé en 2002, Arsenal va même jusqu'à tout gagner en 2004, restant invaincu pendant les 38 matchs du championnat.

Depuis, si les résultats sont en dent de scie (une finale de Ligue des Champions en 2006), Wenger est toujours loué pour sa capacité à attirer des jeunes joueurs et les transformer en stars montantes, ainsi que pratiquer un jeu offensif. Ses nombreuses piques adressées à Alex Ferguson, manager de Manchester United, et Raymond Domenech restent aussi dans les mémoires.

Wenger a encore de beaux restes
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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 16:02

Boca Juniors, club d'élite acquis à la cause des classes populaires, possède une grande renommée, autant au niveau national qu'au niveau intercontinental en trustant les titres depuis plus de cent ans.

Fondé le 3 avril 1905, le Club Atlético Boca Juniors est un des plus grands clubs argentins de football. Il est issu du quartier populaire et plutôt "chaud" de La Boca dans la capitale argentine, Buenos Aires.

Créé par des immigrés gênois dingues de football, le Boca Juniors accède à la première division, alors amateur, en 1913. Sous ses traditionnelles couleurs bleu foncé et or, le club remporte 6 titres de champion amateur. Dans leur mythique stade de La Bombonera (57 400 places), les Xeneize (surnom qui provient du dialecte gênois, le Zeneize) disputent leur premier match professionnel contre Chacarita Juniors, le 31 mai 1931. Au cours de cette saison, qui marque les débuts professionnels du football argentin, Boca Juniors en profite pour empocher son premier titre de champion professionnel. S'ensuit une domination nationale (23 titres de champion jusqu'à maintenant) partagée avec son rival de toujours, les blanc et rouge de River Plate. Car si l'équipe de Boca Juniors est considérée comme le club du peuple du fait de ses origines modestes, River Plate est vu comme l'ennemi bourgeois. Une sorte de lutte des classes footballistique qui trouve chaque année son apothéose sous la forme du Superclasico, opposition entre les deux formations.

Au top sur le plan national, Boca Juniors l'est aussi sur la scène intercontinentale. En effet, à ex-aequo avec le club italien du Milan AC et 18 titres au compteur, c'est l'équipe qui a enregistré le plus de succès internationaux.

Boca totalise 6 victoires en Copa Libertadores, qui oppose les meilleurs équipes du continent sud-américain, et 3 Coupe Intercontinentale, pour laquelle s'affrontent le vainqueur de la Ligue des Champions européenne et le vainqueur de la Copa Libertadores. La FIFA a d'ailleurs reconnu les mérites du Boca Juniors en le plaçant à la douzième place du "Classement mondial des clubs du XXème siècle".

Les fidèles de La Bombonera ont vu évoluer, au cours du siècle, des joueurs prestigieux tels que Diega Maradona, Claudio Caniggia ou Gabriel Batistuta, ainsi que des coachs de renom comme Carlos Bianchi ou Alfio Basile. Partout dans le monde, il n'est pas rare de croiser un afficionado vêtu du maillot Boca Juniors.

L'écusson de Boca Juniors
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